Comité pour un Courant Intersyndical
Lutte de classe et Antibureaucratique
(CILCA)

Face aux fermetures administratives, une seule réponse : réapproprions nous nos universités par la grève et l’occupation !

Article publié le 04 novembre 2007

Communiqué de la FSE Paris I/IV du dimanche 4 novembre 2007

Samedi 3 novembre, la présidence de Paris I a appelé à 2h du matin la police pour déloger les grévistes qui occupaient le Panthéon et exigeaient notamment la réouverture immédiate de Tolbiac et le départ de la milice privée. Dans la foulée, la présidence de Paris I a annoncé son intention de maintenir Tolbiac fermé lundi 5 novembre, osant affirmer qu’elle rouvrirait à condition que les grévistes ne mettent pas en place les piquets de grève (ce qu’elle n’avait jamais osé dire dans le passé)

  • La FSE condamne fermement la présidence de Paris I, chaque jour plus odieuse, pour laquelle tous les moyens sont bons pour casser la grève : communiqués mensongers, recours à une milice privée, fermetures administratives, appel à la police.
  • La FSE appelle solennellement l’ensemble des syndicats de Paris I à faire bloc contre la présidence de Paris I et à exiger la réouverture immédiate et inconditionnelle de Tolbiac, ainsi que le départ immédiat de la milice privée.
  • La FSE appelle les étudiants à venir en masse à Tolbiac lundi 5 novembre et à tenir l’Assemblée générale prévue. Les décisions des Assemblées générales souveraines prévalent sur les décisions des présidences relais direct du gouvernement au sein de nos universités.
  • La FSE met toutes ses forces pour construire la grève nationale (avec piquets de grève) des universités. Face à la tactique visiblement concertée au niveau national des fermetures administratives (cf. l’exemple d’Aix), la FSE appelle les étudiants à s’approprier leurs universités 24h sur 24. Les universités en grève sont des pôles de résistance qui doivent rester ouverts à tous ceux qui veulent débattre et s’organiser avec nous contre les réformes du gouvernement.